Pour patienter jusqu'à des films (parce que j'en ai), v'là un brouillon de texte que j'avais fait y a longtemps. Alors y a peut-être des fautes, et c'est pas super construit mais c'est mieux que rien... Et pis je le referait mieux et je le reposterai ! A bon entendeur salut !
La lâcheté a toujours été perçue comme honteuse. Bien que respectables, les hommes lâches ne sont pas reconnus et subissent le pesant regard des autres. La pleutrerie est une vertu au même titre que le courage. Bien que contraires, aucun de ses deux mots, à mon sens, ne mérite d’être rejeté (bien que pour moi le courage n’est qu’une forme honorable de bêtise). Il faut plus de maîtrise et de ruse à exercer la lâcheté qu’à se montrer courageux. En effet, la lâcheté n’est pas synonyme de faiblesse comme le laisse entendre la plupart des dictionnaires, la couardise n’est pas aisé et n’est pas à la porté du premier malingre venu. L’entreprise de la lâcheté qui consiste à éviter tout problème et tout combat perdu d’avance n’est pas une mince affaire et nécessite une réflexion de tous les instants. A tout moment de la journée (la nuit le couard se repose), il faut regarder autours de soi, connaître le chemin, chaque issue de secours est à repérer. L’Œil du pleutre est sans cesse attiré par des silhouettes l’entourant bien que son regard ne croise jamais celui d’un grand. Le stresse est omniprésent et il doit savoir improviser lorsque cerné par les problèmes et les combats il se doit de fuir sans perdre sa fierté qui, d’année en année, se fait de plus en plus petite à mesure que les complications grossissent. Lorsque l’on reproche à un lâche sa lâcheté il répond de son dicton favoris : « il vaut mieux être un couard vivant qu’un courageux mort » (point de vue que les courageux supposés dont on n’a jamais vu d’eux un seul acte prouvant leur réputation contestent sur l’honneur).
L’honneur ! Voilà bien le mot le plus inutile entre tous. Qu’est-ce que l’honneur ? C’est une notion vague que l’homme s’est inventé pour avoir à souffrir. Chez les animaux, le mâle vaincu reconnaît sa défaite et baisse la tête. Chez les hommes, cet honneur leur interdit de baisser la tête et ils persistent à la garder levée, regardant effrontément celui que jamais il ne pourront vaincre.
Bien sûr, certains lâche le deviennent tellement qu’ils en meurent (j’entends par là cesser de vivre)… Je m’explique : lorsque tout devient danger tout est alors à éviter pour le pleutre. Il se terre chez lui et n’ose plus sortir, et lorsque vraiment il n’y a aucun moyen de se défiler (école obligatoire, travail…) il ne parle à personne. L’amitié, l’amour, toutes ces notions indispensables le lâche passe à côté pour son plus grand malheur.
La lâcheté est donc à consommer avec modération.